• Pour ce qui concerne l'homme, il est impossible de parcourir ces lois (Exode.21 à 23), sans être frappé par la révélation indirecte, mais réelle, qu'elles renferment à l'égard de l'affreuse dépravation de sa nature.

    Le fait que l'Éternel ait dû promulguer des lois contre certains crimes, prouve que l'homme était capable de les commettre; si ces choses n'avaient pas été possibles et que la tendance vers ces crimes n'eût pas existé chez l'homme, les lois n'auraient pas été nécessaires.

    Or, il y a un grand nombre de personnes qui, à l'ouïe des grossières abominations défendues dans ces chapitres, seraient portées à dire comme Hazaël: "Mais qu'est ton serviteur, un chien, pour qu'il fasse ces grandes choses?" (2Rois8.13).

    Mais ceux qui parlent ainsi ne sont pas encore descendus dans les profonds abîmes de leur propre coeur; car bien que quelques-uns des crimes, défendus ici, semblent placer l'homme, quant à ses habitudes et à ses inclinations, au-dessous du niveau d'un chien, ces statuts même prouvent cependant, d'une manière incontestable, que l'homme le plus cultivé porte avec lui le germe des plus ténébreuses et des plus épouvantables abominations.

    Pour qui ces lois furent-elles données?

    Pour l'homme.

    Étaient-elles nécessaires?

    Sans aucun doute.

    Or elles auraient été entièrement superflues, si l'homme avait été incapable de commettre les péchés auxquels elles ont trait. Mais l'homme est capable de toutes ces choses; et ainsi nous voyons qu'il est tombé le plus bas possible, que sa nature est entièrement corrompue, et que du sommet de la tête à la plante des pieds, il n'y a rien de bon en lui. (Comparer Ésaïe1; Romains3.9-18) C.H.Mackintosh.


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